Certains des tambours les plus convoités au monde : Junior Tirado, Gonzalo Vergara, Isla, Timba Ismael, Sonoc et Requeña, ont été fabriqués en acajou véritable, et si vous avez déjà eu le plaisir de jouer sur l'une de ces beautés, vous avez expérimenté une richesse de un ton et une apparence qu'aucun autre bois ne peut offrir. Ils sont durables mais incroyablement légers et l’expérience perdure pendant des décennies.

L'acajou Swietenia, acajou de Cuba, est peut-être le bois le plus célèbre dans la fabrication de meubles. Très facile à usiner, il se ponce magnifiquement et si vous êtes déjà allé dans un steakhouse haut de gamme (voudriez-vous une pomme de terre au four à 15 $ pour accompagner votre steak à 75 $ ?), vous connaissez l'opulence que projettent les lambris en acajou. L'acajou véritable est également très résistant à la pourriture, ce qui en fait un matériau de prédilection pour la construction de bateaux.

Alors, qu’est-ce que cela a à voir avec les congas ? Eh bien, pour commencer, il est léger, pesant environ 5 livres par pied cube de moins que le frêne américain et parce que nous jouons de certains des instruments les plus lourds dans n'importe quel contexte musical, chaque once économisée lors du chargement compte !

Deuxièmement, l’acajou véritable vibre à un rythme légèrement plus lent tout en conservant son intégrité sonore que la plupart des autres bois durs. Nous ferons un prochain article et une vidéo d'accompagnement pour démontrer ces différences, mais il suffit de dire que les luthiers et les fabricants de tambours du monde entier choisissent l'acajou comme matériau préféré lorsqu'ils souhaitent que leurs instruments parlent dans des tons riches et chauds.

Enfin, les mêmes caractéristiques qui ont fait de l'acajou un standard de l'industrie du meuble, le grain serré du bois et sa maniabilité, confèrent aux tambours une qualité ancestrale. Regardez simplement la beauté de cet ensemble ;

Mais pourquoi cette mystique ? Eh bien, d'une part, l'acajou Swietenia vient uniquement de Cuba, où l'espèce a été interdite à l'exportation en 1946 en raison de la surexploitation, du gaspillage (il était couramment utilisé pour le bois de chauffage) et de la forte demande. Vous ne pouvez tout simplement plus l'obtenir. Du véritable acajou de Cuba.

Entrez Swietenia macrophylla

À l'exception du pays d'origine, Swietenia macrophylla est identique à presque tous égards à l'acajou de Cuba. Également connu sous le nom d'acajou du Honduras, d'acajou véritable, d'acajou du Brésil, d'acajou à grandes feuilles ou d'acajou d'Amérique, ce bois est pratiquement impossible à distinguer de son cousin cubain et bien qu'il reste une réserve abondante de croissance indigène, des plantations ont été établies pour assurer une disponibilité future. Comme l'acajou de Cuba, la couleur de l'acajou du Brésil varie du foncé au rouge ou au rose, et avec un grain serré et droit qui crée une chatoyance caractéristique (qualité semblable à celle d'une pierre précieuse), le bois semble être un cadeau d'en haut pour tous les joueurs de conga.

Au moment d'écrire ces lignes, MOPERC dispose d'un approvisionnement en acajou brésilien en attente d'être transformé en fûts fins, mais il ne faut pas tenir pour acquis que l'approvisionnement durera ou si des expéditions supplémentaires de ce beau bois seront disponibles à l'avenir en raison de la demande de Swietenia macrophylla reste élevée. Avec son approvisionnement actuel, MOPERC est peut-être la seule entreprise au monde à fabriquer des tambours en acajou et elle peut même construire un ensemble complet à partir d'une seule dalle, offrant une uniformité inégalée.

Parfois, certains pourraient remettre en question l'utilisation par le MOPERC de ressources naturelles pour fabriquer ses produits. L'acajou, en particulier, a suscité des critiques car le bois provient de forêts tropicales humides en diminution, mais même si MOPERC achète son acajou auprès de plantations lorsque cela est possible, l'entreprise reconnaît sa responsabilité d'être un bon gestionnaire de la planète et travaille à la création d'un plan de durabilité. cela reconstituera ou développera les ressources qu'elle utilise et même si l'entreprise utilise moins de 5 acajous par an, si elle peut les remplacer par vingt, la terre gagne. Maintenant, si seulement l’industrie de l’élevage de bétail, qui est responsable de la grande majorité de la déforestation (merci les chaînes de hamburgers), pouvait faire de même !

L'Acajou « Rans Aussi »

Il existe une poignée d'autres variétés de bois qui imitent les qualités de l'acajou cubain et brésilien, mais on ne sait pas si certaines sont actuellement utilisées par les fabricants de tambours. Le Khaya africain, par exemple, a une couleur similaire mais ne présente pas un aspect aussi lisse que les autres variétés de Swietenia car son grain plus lâche produit un effet « ondulé ». De plus, son grain présente un aspect « imbriqué » rendant son travail plus difficile. Vous pouvez probablement trouver des tambours d'occasion d'autres fabricants fabriqués à partir de Khaya.

Le sipo, un autre bois connu pour avoir été utilisé par d'autres fabricants, est très proche des variétés Swietenia, mais il n'a pas la « maniabilité » de l'acajou véritable, et il est considérablement plus foncé, plus lourd et ne brille pas autant que l'acajou. autres. Cela mis à part, le Sipo est relativement rare et difficile à obtenir.

Il existe de nombreuses autres variétés de bois qui ont des caractéristiques similaires à celles de l'acajou cubain et brésilien, mais aucune n'égale la « maniabilité » ou la capacité à produire le même son pur à partir d'une conga. Certes, l’acajou brésilien est difficile à obtenir et se vend à un prix supérieur à celui des autres essences de bois, mais ce ne sont que des inconvénients mineurs pour ceux qui connaissent la beauté et le ton produit par le bois.

En plus du frêne américain, du cerisier, du noyer noir américain et de l'érable, MOPERC continuera à proposer une sélection de fûts en acajou pour une durée limitée.